Grand bonheur d’accueillir à nouveau Chris Kelso et son univers déluré et fantasmagorique. Nous l’avions laissé nous dévorer par son Cafard, le voici à présent nous délivrant un message canin de la plus haute importance : écrire, c’est vivre ; mais gare à ne pas se laisser engloutir !
C’est indéfinissable, c’est indescriptible et difficilement imaginable, mais c’est bien là. Au-delà du fléau, au-delà du vice, le Cafard engloutit tout, et nul n’échappe à sa sombre présence. De la noirceur de nos vies conditionnées, Chris Kelso fait ici preuve d’un vrai génie narratif, laissant échapper de ses personnages une dose d’humour et d’empathie. Du génie, vous dis-je !